
Introduction: Être brisée, puis renaître
“ Quand je suis allée à mon premier cours, je tremblais. Je me sentais exposée, trop de miroirs, trop peu de tissu pour cacher ce corps que je rejetais depuis tant d’années. Mais à la fin de cette séance, j’ai compris une chose : ce corps, c’est moi. Et il était temps d’apprendre à l’aimer. »
- La pole dance est bien plus qu’une discipline sportive. C’est une invitation à se reconnecter à soi, à guérir les blessures invisibles en redonnant au corps sa liberté et sa puissance. Pour celles qui ont vécu des traumatismes, elle devient une véritable thérapie en mouvement.
L’histoire de Naïa : un témoignage puissant

1. Avant la pole dance: un rapport brisé au corps
Naïa (nom d’emprunt) a vécu des abus durant son enfance. Son corps lui était devenu étranger, synonyme de honte et de culpabilité. L’adolescence n’a fait qu’exacerber cette souffrance : les formes qui se dessinaient sur son corps étaient autant de rappels de ses blessures passées.
2. La découverte de la pole dance : une révélation
“ C’était devenu comme une évidence” nous a confia Naïa. Un jour, après une dispute sans importance, elle a compris qu’elle n’avait pas encore guéri. “ Je continuais à me battre contre mon propre corps. Alors, j’ai pris une décision : il était temps d’agir. »
Elle s’inscrit à un cours de pole dance sans trop savoir à quoi s’attendre. À sa grande surprise, elle y trouve un espace bienveillant, loin des regards jugeants. Une sororité naît autour d’elle. « Les filles m’ont tout de suite mise en confiance, et la coach était incroyable. À la fin de la première séance, j’ai senti une lueur d’espoir : peut-être étais je capable d’aimer ce corps après tout. »

3. Se réapproprier son corps, pas à pas
Avec la pratique, Naïa retrouve le contrôle. Son corps n’est plus un ennemi, mais un allié. Chaque mouvement devient un pas vers la liberté. Sa sensualité, longtemps étouffée par la honte, renaît.
« Aujourd’hui, je danse pour moi. Plus de culpabilité, plus de peur. Juste moi, forte, fière, vivante. »

Pourquoi la pole dance est une thérapie en mouvement
1. Une reconnexion entre le corps et l’esprit
Quand on a vécu des abus, le corps devient un poids, une source de souffrance. La pole dance permet de le redécouvrir à travers le mouvement. Chaque figure, chaque enchaînement est une invitation à ressentir pleinement son corps sans crainte.
2. Transformer la peur en force
La peur du regard des autres s’efface peu à peu. On ne danse pas pour plaire, mais pour soi. Chaque progrès, chaque figure réussie devient une victoire contre les doutes et les blessures passées.
3. Réhabiliter la sensualité sans honte
La pole dance permet de se réapproprier son féminin sacré. Il ne s’agit pas d’être désirée, mais de se sentir puissante. D’assumer que la sensualité n’est pas une faiblesse, mais une force.
Plus de 90% des danseuses interrogées estiment que la pole dance les aide à surmonter leurs blocages émotionnels et à renouer avec leur sensualité.
« Tu es vivante pour exister, pas juste pour survivre. »

Comment débuter quand on manque de confiance ?
1. Choisis un studio bienveillant
Un espace sécurisant, sans jugement te mettra tout de suite en confiance et tu progresseras plus facilement.
2. Être accompagnée
Pour avoir un soutien moral ou pour partager cette expérience avec quelqu’un avec qui tu pourras discuter de vos ressentis. Le soutien mutuel aide à se sentir plus à l’aise.
3. Accepter d’être débutante
Donne toi le temps de progresser, sans pression, à ton rythme. L’important c’est de faire le premier pas et de ne rien lâcher.
4. Filmer ta première séance
Regarder ses progrès avec bienveillance te permet de prendre conscience de tout le chemin parcouru
5. Se rappeler que la pole dance est pour toutes
Elle n’est pas réservée aux corps déjà sculptés, c’est une invitation à s’accepter et à s’aimer, peu importe d’où l’on part.
✨ Conclusion : Ose te réapproprier ton histoire
La pole dance est bien plus qu’un sport ou une danse, c’est un rite de passage vers une nouvelle version de soi.
Pour toutes celles qui ont été brisées, elle devient une arme douce mais puissante pour se reconstruire.
« Ton corps ne t’appartient pas à cause de ton passé. Il t’appartient parce que c’est toi qui choisis ce que tu en fais aujourd’hui. »